De plus en plus de domaines se digitalisent et le secteur bancaire et financier n’échappe pas à la règle. Pouvoir faire des opérations à distance ne suffit plus pour satisfaire les besoins des clients. Le crédit à la consommation doit, lui aussi, s’adapter à la dématérialisation. 

Dans un contexte de crise sanitaire et donc économique, un peu moins de la moitié des Français déclare avoir perdu du pouvoir d’achat. En effet, la souscription à un crédit dans les prochains mois est une solution envisagée par plusieurs d’entre eux. Que ce soit pour acheter du mobilier, réaliser des travaux, acheter une voiture, disposer d’une trésorerie : les crédits à la consommation permettent de répondre à des besoins urgents d’argent. Ainsi, le parcours utilisateur doit être adapté à cette situation d’urgence et offrir une réponse rapide et une expérience efficace au consommateur tout en conservant la fiabilité et la sécurité tout au long de la souscription.

Quelle est la réglementation qui touche au crédit consommation ?

Les règles du crédit à la consommation sont inscrites dans le Code de la consommation, comme d’autres types de crédit tels que : le microcrédit personnel, le crédit renouvelable, le crédit affecté, le LOA, ou le prêt garanti par l’État. Tous ces crédits ont deux points communs : le montant qui est généralement compris entre 200 et 75 000 euros et la durée du prêt, supérieure à 3 mois

Le Code de la Consommation met ainsi plusieurs règles en place, pour le consommateur comme pour l’établissement financier prêteur. La législation a beaucoup évolué ces dernières décennies et notamment pour protéger davantage le consommateur. Grâce à la loi Scrivener, relative à l’information et à la protection des consommateurs dans le domaine de certaines opérations de crédit, en passant par les lois Lagarde et Chatel, les règles du crédit à la consommation se densifient au fil du temps. Toutes ces mesures ont rendu la tâche difficile aux établissements financiers, rendant leur parcours de souscription plus lent et plus complexe.  

Les défis des établissements financiers face aux crédits conso

Avant de pouvoir bénéficier d’un crédit à la consommation, le client doit passer par plusieurs étapes. Ce parcours, assez dense, permet d’informer et de prévenir l’emprunteur mais aussi de sécuriser l’ensemble de l’opération et de lutter contre la fraude. 

Comment se passe la souscription à un crédit consommation ? 

L’institution financière va devoir vérifier rigoureusement différentes informations concernant l’emprunteur : son identité et sa solvabilité. Ce processus nécessite de longues analyses par les équipes et la vérification de plusieurs justificatifs comme la pièce d’identité, parfois le RIB, les bulletins de salaire ou encore le justificatif de domicile. Une autre vérification est nécessaire concernant ou non le fichage bancaire à la Banque de France. 

Les nouveaux challenges à relever 

En plus de leur adaptation aux réglementations sur le crédit à la consommation, les établissements financiers doivent également tirer leur épingle du jeu face à la concurrence. En effet, les comparateurs d’offres de crédit à la consommation fleurissent et les clients n’hésitent plus à choisir l’expérience la plus simple et rapide

Se retrouvant parfois dans une situation d’extrême urgence, les souscripteurs se laissent souvent tenter par les organismes prêteurs les plus réactifs. Bien que la brique du parcours et de la satisfaction client soit importante, l’aspect rentabilité et chiffre d’affaires l’est tout autant. En juillet 2021, l’encours brut du crédit à la consommation était de 193 milliards d’euros en France, ce type de crédit représente une vraie ressource financière pour les organismes de crédit, sous réserve de s’adapter aux nouveaux challenges de l’ère numérique.

L’optimisation du parcours client grâce à l’automatisation 

L’optimisation du parcours client est un enjeu majeur pour les établissements financiers comme nous l’avons indiqué. Toutefois, pour pallier ces tâches fastidieuses, l’automatisation permet de réduire le temps d’étude des dossiers de crédit et ainsi, l’octroi du prêt. 

Quels sont les avantages à digitaliser le parcours ? 

En automatisant le parcours, c’est tout autant l’interface client que l’interface de l’organisme financier qui est repensé et simplifié. Le parcours est plus fluide et permet aux emprunteurs d’obtenir leur financement rapidement. Elle permet aussi d’assurer une excellence opérationnelle : les tâches les plus longues et les moins valorisantes pour les collaborateurs sont supprimées.

En ce qui concerne les risques de fraude, l’intelligence artificielle permet d’identifier les suspicions plus rapidement qu’un humain. 

Pour conclure, nous pouvons dire qu’en donnant une réponse plus rapide à l’emprunteur, l’organisme financier met toutes les chances de son côté pour séduire un nouveau client.

Catégories : Finance

0 commentaire

Laisser un commentaire

Avatar placeholder

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *